Que faire quand on a envie de tout abandonner ?
Je te partage dans cet article quelques clés pour ces moments où l’on a envie de tout lâcher, de tout abandonner ; en somme, lorsqu’on se sent découragé·e et qu’on peine à retrouver un élan de motivation pour aller au bout de ses rêves ou de ses projets.
Nous avons tous déjà connu cet élan du départ, cette envie de porter un projet… puis ces vagues de découragement qui surviennent en chemin.
Cet article vise à t’aider à traverser plus sereinement ces périodes de vie et à t’accompagner pour garder le cap sur tes désirs, rêves et envies.
Que cela concerne un chemin de guérison, de résilience, un projet personnel, un changement de vie ou une reconversion professionnelle, ces moments de découragement — voire d’abattement — peuvent jalonner ton parcours, surtout lorsque tes choix impliquent de grandes incertitudes sur l’avenir.
Et si tu abordais ces passages différemment ?
Je te partage ici les conseils essentiels pour les traverser avec plus de confort et de sérénité.
Si tu te tu te sens parfois…
- Submergé·e par tes émotions
- Accablé·e, avec une estime de toi très faible
- Dévalorisé·e, impuissant·e, avec parfois l’envie de tout lâcher
- Coupable ou honteux·se de ne pas y arriver, avec le sentiment d’être nul·le
- Envahi·e par des ruminations comme : « À quoi bon ? », « À quoi ça sert ? »
1️⃣ Le changement est cyclique : les phases de contraction et d’expansion sont normales, nécessaires et légitimes
Dans ce cheminement, que ce soit dans un parcours de guérison, de connaissance de soi, où on se déteste du passé, de ses traumas, on rencontre différentes phases qui prennent des visages différents. Ce chemin n’est absolument linéaire; il est plutôt cyclique, de la meme manière que l’est la nature. Mentalement, c’est parfois difficile à comprendre: on a l’impression d’avancer, puis cet état de “j’ai envie de tout abandonné” peut se présenter, et on peut se sentir régresser, faire marche arrière, rétrograder même. Pourtant, il n’en est rien, ces phases sont autant des phases de progression et expansion que les autres.
Peut être tu te reconnais dans ces enchainements d’état psychologiques, ces fluctuations d’états émotionnel.Ces états peuvent prendre la forme d’une successions entre une grande énergie, un fort élan et une baisse de motivation, un abattement :
Tu l’as déjà surêment vécu, il y a des moments où l’on sent une pleine puissance intérieur, un feu bouillonnant, un espoir pétillant, une joie immense de se relier à un chemin qui vibre, fait sens, nous rend vivant. Et parfois, dans ce cheminement, on peut se sentir à nouveau dans cette spirale plus descendante, parfois de détresse, de doutes et remises en question profonde sur le bienfondé du chemin emprunté.
On peut même vouloir faire marche arrière, car l’initiative, le projet demande trop d’effort, d’implication, d’investissement pour atteindre le but fixé. Et ces phases qui nous paraissent plus “rétrogrades” sont simplement normales : c’est un mouvement de contraction nécessaire pour ensuite vivre de la décontraction, de l’expansion. L’important est de ne pas se laisser aspirer, sombrer, dépasser par ces pensées, sensations et émotions qui nous traverse pendant ces phases.
Tu peux aussi vivre beaucoup “d’impuissance”, c’est assez fréquent dans ces moments là. Ces phases “rétrogrades” sont en réalité des moments de contraction nécessaires avant une expansion. L’essentiel est de ne pas se laisser aspirer par les pensées et émotions qui traversent ces périodes.
2️⃣ Comprendre ce qu’il se passe dans ton corps à ces moments-là
Lorsqu’on est dans un état de découragement ou d’abattement, c’est souvent le corps qui active un mode de protection : l’état dorsal, un état de survie et de conservation d’énergie. Cet état influence directement nos pensées, en générant des idées du type :
“Je n’y arriverai jamais”, “Ce n’est pas assez bien”, “Je suis nul·le”.
Ce n’est pas le reflet de ta personnalité, mais une réponse physiologique du système nerveux.Le nerf vague enclenche une sorte de “frein à main” pour t’éviter un danger perçu. Adopter une posture d’observation — reconnaître que “c’est un état, pas une identité” — est la première étape.
Tu es simplement sortie de l’état ventral (celui de la sécurité intérieure, de la confiance, de la connexion à soi et aux autres) pour plonger dans un état de conservation. Tes pensées deviennent alors plus sombres, circulaires, épuisantes.
Un des leviers fondamentaux pour traverser ces moments est de ramener de la sécurité intérieure en aidant ton système nerveux à se réguler.En fin d’article, je te proposerai un exercice pour revenir à cet état de sécurité et de confiance.
Souviens-toi : cet état n’est pas permanent. Il est temporaire, même s’il paraît intense.
3️⃣ Revenir à ton “pourquoi”
C’est un pilier essentiel dans tout chemin. Revenir au sens profond de tes actions, te demander :
« Qu’est-ce que ce projet signifie pour moi ? Pourquoi est-ce important ? »
En réalité, qu’il soit conscient ou non le pourquoi est le moteur de toute entreprise. Pour construire un projet sur la durée, le “pourquoi” doit être fort, solide, vivant en soi. S’il ne vibre plus, c’est souvent le signe d’un désalignement ou d’un besoin de réajuster ton chemin.
4️⃣ Retrouver un sentiment de maîtrise : aller au bout d’une action
Quand on perd pied, on a l’impression de ne plus rien contrôler.La première étape est de ramener de la sécurité dans ton corps.Quand tu te sens un peu plus stable, accomplis une petite action concrète qui va dans le sens de ton chemin (projet, guérison, reconversion…).
Pas besoin d’en faire trop : choisis une action raisonnable, faisable, sans te mettre la pression.Aller au bout d’une action, même minime, crée un sentiment d’accomplissement et renforce ton estime de toi.
Félicite-toi pour cela, célèbre chaque pas. Ce sont ces micro-avancées qui t’aident à garder le cap.
5️⃣ Réinsuffler de l’énergie vitale : se laisser inspirer et nourri intérieurement
Dans ces situations on se sent accablé, bas en énergie, comme vidé et en manque d’élan vital, c’est comme si on était aspiré par une force intérieure qui nous tirait vers le bas. Elever son énergie vitale dans ces moments est super important, redonner un coup de boost intérieur pour raviver l’élan qui est un peu endormi.
Réactiver ton énergie vitale ne passe pas par des actions spectaculaires, mais par le retour à tes ressources.Les ressources sont toutes ces choses, simples, qui te redonnent de la vie :
- Aller marcher en nature
- Boire un thé
- Lire dans un lieu agréable
- Écouter de la musique douce
- Appeler un proche qui t’apaise
- Mettre les pieds dans l’herbe pour renforcer l’ancrage et nourrir son corps en énergie tellurique.
Observe comment ton corps réagit à ces petites sources de sécurité.Elles ne sont pas anodines : elles régulent ton système nerveux et ravivent ton élan intérieur.
6️⃣ Aller à la rencontre de cette part de toi-même
Si cette sensation de découragement revient souvent, c’est qu’une émotion sous-jacente cherche à te transmettre un message.Elle exprime un besoin non nourri, une partie de toi qui demande à être entendue et apaisée.
Tu peux consciemment te poser la question :
« Comment puis-je accompagner cette part de moi au mieux ? »
7️⃣ Renouer avec ta créativité
Revenir à ta créativité, c’est revenir à ta vitalité. Danser, dessiner, écrire, chanter, faire du journaling…
Tout ce qui te reconnecte à ton souffle intérieur t’aide à sortir du mental et à remettre du mouvement dans ton énergie.
